Tout commence quand Maurice LEROUX, personnage incontournable lorsque l’on parle de la MAJO, se sentant à l’étroit dans son école de Villefranche sur Cher, s’installe rue de la Pierre, dans l’ancienne école libre Normant. Avec l’aide de la Chambre de commerce, il crée ce qui va devenir les « Ateliers de la chambre de commerce ». Ces ateliers forment des jeunes aux métiers de la métallurgie (ajusteurs, tourneurs, fraiseurs). Très vite le problème du logement de ces jeunes gens se fait sentir. D’où l’idée d’ouvrir un Foyer de Jeunes Travailleurs dont on voyait les balbutiements au niveau national. Des gens de bonne volonté, souvent déjà impliqués dans la vie associative et qui s’intéressent aux autres, vont alors se constituer en une association loi 1901. Ils forment un premier Conseil d’Administration et désignent comme premier président Bernard CHEVALLIER-MAMES. Au mois d’octobre 1958, la MAJO s’installe rue de la Pierre dans des conditions précaires. L’école comptait environ 50 élèves et la MAJO abritait alors près de 25 résidents.
Préparer les jeunes à entrer dans le monde du travail, à s’autogérer, à prendre leurs responsabilités.
Tels étaient les buts qu’annonçait Bernard CHEVALLIER-MAMES qui fit toute sa carrière d’inspecteur des impôts à Romorantin.
Immédiatement vont s’imposer aux administrateurs, l’étude et la construction d’un foyer de jeunes travailleurs digne de ce nom. Les FJT proposaient d’éduquer et d’inclure dans une vie sociale normale les jeunes travailleurs à l’endroit où ils trouvaient un emploi, en favorisant l’accès au logement par exemple.